Pour la prise en charge d’une partie de la médina d’Alger, une enveloppe budgétaire de pas moins de soixante milliards de dinars a été débloquée par l’État suite à une demande de la ministre de la culture, Mme Khalida Toumi, dans le cadre du plan de mise en valeur et de la sauvegarde du secteur de la Casbah d’Alger.
La ministre a estimé que cette somme était loin d’être suffisante, la qualifiant même de dérisoire vu les travaux de restauration et de mise en valeur que nécessite ce noyau historique datant de l’époque numide.
Travaux qui, selon la ministre, ne concerneront pas uniquement le bâti. Effectivement, les travaux en question toucheront également les réseaux d’assainissement car, selon Mme Toumi, les infiltrations des eaux de pluie représentent un réel «drame pour la Casbah d’Alger» d’où la nécessité de la refonte des réseaux d’assainissement, pour régler ce problème de manière définitive.
Quant au plan permanent de sauvegarde de la Casbah et à son application, la ministre n’a pas omis de souligner l’importance de la participation de la société civile rappelant qu’il serait «plus que nécessaire» que les pouvoirs publics et les mouvements associatifs s’unissent pour la réussite de ce plan.
Ce plan de restauration n’est pas unique, c’est le premier d’une vingtaine du genre. Parmi ces vingt plans, on peut citer ceux qui concernent la médina de Constantine, les Casbahs de Béjaïa et Dellys, la Q’siba de Cherchell ainsi que les K’sour du sud du pays.
A noter que la procédure de nomination du directeur de l’Agence Nationale des Secteurs Sauvegardés –établissement qui veille à l’application de ces plans de sauvegarde- est en cours.
Ajoutant qu’une équipe composée d’architectes, d’archéologues et de juristes est installée à Alger, pour l’application du plan de sauvegarde de la Casbah d’Alger, en attendant la nomination du directeur de l’agence citée qui, rappelons-le, a été créée par décret en Janvier 2011.
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