Star Trek: Discovery
Le retour de la célèbre saga Star Trek à la télévision fut très attendu surtout quand Bryan Fuller (Hannibal) devait être à la tête de sa production. Fuller s’étant retiré juste après, la série n’en a pas souffert. Les événements de cet opus se déroulent presque 10 ans avant ceux de la série originale sortie (1966) et n’a donc rien à avoir avec les films sortis récemment. Même si vous n’êtes pas fans ou connaisseurs de cette franchise, vous pouvez très bien vous lancer avec “Discovery” sans vous sentir perdus. La série qui porte bien son nom sert parfaitement d’introduction à l’univers de la Fédération des Planètes Unies et de leurs missions de paix à travers l’univers. L’histoire ne manque ni d’émotions ni d’action ni d’hommage à ses prédécesseurs.
Electric Dreams
Restons dans la science fiction, mais passons à un autre sous-genre, celui de Philip K. Dick. Considéré comme l’un des auteurs les plus influents de son époque, ses œuvres sont toujours centrées autour de la fragilité du “réel”. Dans tous ses écrits, les personnages finissent par découvrir que ce qui est établi comme normal ne l’est pas, que le rêve, l’illusion peuvent être plus authentiques que ce que l’ont considère comme réalité concrète. L’an passé nous avions sur notre liste la série “The Man In the High Castle” qui en est le parfait exemple et adaptation d’un de ses livres tout comme “Blade Runner” côté cinéma. Cette année, une série anthologique adapte plusieurs de ses récits, chacun plus intriguant et bouleversant que l’autre. Elle s’intitule “Electric Dreams”, vous y trouverez Bryan Cranston (Breaking Bad), Steve Buscemi (Boardwalk Empire) ou encore Lara Pulver (Sherlock) et Richard Madden (Game of Thrones) dans le casting, avec des histoires qui vont du thème du rêve à l’intelligence artificielle, à la lecture des pensées et le voyage intergalactique.
Alias Grace
Mini série adaptée d’un livre de Margaret Atwood, elle met en scène un double meurtre très célèbre datant de 1843 au Canada, celui de Thomas Kinnear et sa gouvernante Nancy Montgomery. Le procès, très suivi à l’époque, jugera Grace Marks coupable du meurtre aux côtés de James McDermott, ce dernier sera pendu et elle condamnée à la prison à vie. Basée sur ces faits réels, la série adapte une suite imaginée par Atwood, plus précisément des entretiens fictifs de Grace Marks avec un médecin durant son emprisonnement. En sept épisodes, nous sommes vite envoutés par le personnage de Grace mais également intrigués par le meurtre et ce qui l’y a menée. La réelle découverte c’est l’actrice canadienne Sarah Gadon dans le rôle principal, la facilité avec laquelle elle délivre des lignes parfois impossibles, l’émotion qu’elle arrive à transmettre par son simple regard est du grand art. Série disponible en entier sur Netflix, vous l’enchainerez probablement d’une seule traite.
Big Little Lies
‘Big Little Lies’ était très attendue pour plusieurs raisons, l’une d’elles étant le casting impressionnant qui compte Nicole Kidman, Reese Witherspoon, Shailene Woodley, Laura Dern, Zoë Kravitz, et Alexander Skarsgård. Ceci est déjà une affiche de cinéma, ajoutez-y David.E Kelly à l’écriture qui adapte un excellent roman de Liane Moriarty, et Jean-Marc Vallée à la réalisation (Dallas Buyers Club) et vous avez tous les ingrédients d’un succès. Le succès n’apparait pourtant pas dès les premiers épisodes, l’histoire de ces femmes, toutes des mamans dont les enfants vont à la même école, semble assez ennuyeuse à première vue. Il faut être patient, au fur et à mesure, on comprend que les apparences sont trompeuses, à la fin vous en serez bien satisfaits. Kidman est probablement celle qui aura le plus brillé.
Prévue initialement comme une mini-série, HBO a annoncé récemment avoir commandé une seconde saison pour 2018 avec le même casting et l’on a hâte.
Godless
En plus de “Alias Grace”, Netflix a également produit “Godless”, une autre mini-série de sept épisodes seulement que vous enchainerez facilement. Série western autour d’un hors-la-loi du nom de Frank Griffin qui part à la recherche de son ancien protégé, Roy Goode, qui l’a trahi. Il sème le chaos là où il va jusqu’à ce qu’il trouve Roy dans une ville habitée presque uniquement par des femmes veuves ou orphelines. Avec Godless, on découvre que Jeff Daniels est fait pour les westerns, mais l’on est surtout surpris et admiratifs devant les performances de Michelle Dockery (Downton Abbey) et Merritt Wever (Nurse Jackie – The Walking Dead).
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