Un nouveau tour à cette biennale d’art contemporain qui se déroule à Oran en ce moment et notre intérêt se porte sur l’œuvre présentée par Mustapha Sedjal, artiste algérien basé en France, fils de cette région de l’ouest . Il travaille sur un thème très intéressant qu’est l’exil, le départ et tout ce qui implique, il l’utilise un support vidéo pour véhiculer son message.
Il déclare quant à cette sensation d’exil : « A chacun des instants, où je quitte les hauteurs et m’enfonce peu à peu dans l’inconnu, interminable descente d’un pas léger, comme une respiration / expiration, vers le seuil, dont je ne connaîtrais pas la fin, je me dis qu’il n’y a pas de soleil sans ombre…».
Sa participation à cette biennale a pour objectif d’ apporter un nouveau regard sur la création contemporaine avec comme il le dit « les copains d’ici et d’ailleurs » pour citer nos artistes et ainsi dépasser d’une certaine manière la médiocrité qui tend à s’installer.
Double peine…une biennale médiocre sur fonf d’exil intérieur. Sans commentaire.