Houria Niati, artiste plasticienne résidant à Londres, a présenté, Dimanche, un projet visant à représenter au mieux, l’art de son pays natal, l’Algérie, lors de la deuxième exposition sur le désert de Gobi qui se tiendra en mai prochain en Mongolie.
C’est sous le thème « land art » que cette deuxième édition regroupera une vingtaine d’artistes venus des quatre coins de la Terre et rassemblera les œuvres d’arts dans le but de créer une harmonie entre les hommes et la nature.
Le projet de Houria Niati conssistera principalement à faire le lien entre le Sahara Algérien et le désert de Gobi. Il a d’ailleurs été bien acueilli par le commité britannique d’organisation des biennales.
Elle va peindre, sur les sommets des dunes de sable, de grandes aquarelles imaginaires représentant le paysage du sud Algérien, et participera aussi à des chants mélangeant l’andalous (patrimoine algérien) et des chants mongoliens.
Outre cette exposition, Houria Niati participera à la réunion des artistes du monde avec des chanteurs, afin de fusionner art, nature et voix humaine.
L’artiste plasticienne a assuré que : « Ce projet est pour moi tellement fascinant qu’en guise de préparation, je vais travailler dans le désert du Sahara, soit près du Tassili, en écho avec les fresques, ou à Tamanrasset pour fusionner la musique avec les Touaregs ».
Rappelons que ce n’est pas la première exposition à laquelle partcipera l’artiste native de Khemis Miliana, son baptême du feu remontre à 1983, au centre de l’Afrique à Londres, où elle avait pris part au mouvement naissant « Black Art » qui regroupait, à l’époque, les artistes issus de l’immigration.
Cette peinture est un echo des femmes d’Alger dans leur appartement. Quelle est la position de l’artiste face à ce rapel?