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Découvrez l’inspiration derrière ces 5 chansons algériennes

On les adore, on les connaît parfois par coeur mais que sait-on vraiment de certaines chansons algériennes ? Quel message se cache derrière certains des plus gros tubes du répertoire algérien ? Réponse dans notre mini dossier avec 5 chansons algériennes dont vous ne soupçonnez pas l’origine.

Nta godami ou ana morak-Cheikha Rimitti :

On ne présente plus Cheikha Rimitti, la prêtresse du Raï aux paroles et titres osés. Si dans “Ana ou ghzali”, les allusions sexuelles sont légion (“ech3alni kima icha3lou el guarou”, comprendre “allume-moi comme l’on allume une cigarette”), “Nta godami ou ana morak” aurait une origine plus tragique.

Ainsi, à en croire certains, Rimitti était en route avec un ami à elle et son compagnon, quand leur voiture s’est renversée. Son compagnon, assis à l’avant, est décédé. Elle, s’en est sortie indemne. Elle était assise à l’arrière du véhicule.

Douha Alia- Cheb Mami :

Grand succès de Cheb Mami avant ses collaborations à l’international, Douha alia el poulicia ne parle pas d’une femme pour qui Mami aurait eu le béguin mais bel et bien de sa “tabla”.

Dans cette chanson, Mami se rappelle de l’époque où il était vendeur de tabac à la sauvette, avant que les policiers ne saisissent sa “table”.

Babour Elouh-Labess : 

Rendue célèbre par le groupe Labess, et popularisée par la reprise d’El Dey, Babour Elouh serait inspirée d’un chant entonné par les marins d’Alger à la vue de femmes de Kabylie qui ramenaient du bois au Port de la Capitale. “9elbi mejrouh, ditili el ghzala lel b3id” ne serait donc pas un adieu suite à un exil, mais seulement les lamentations d’un marin au gros béguin.

Lahmam li rebitou mcha 3liya-El Hadj M’hamed El Anka : 

Pour “Lahmam li rebitou mcha 3liya”, deux versions subsistent quant à l’origine de la chanson. Celle qui voudrait qu’El Hadj ait réellement adopté un pigeon, à qui il aurait coupé les ailes pour qu’il ne s’envole pas et qui aurait quand même fui. Et une autre, plus plausible, qui évoque une métaphore quant à la difficulté pour les parents algériens de voir leur enfants quitter le cocon familial.

Mmi 3zizan-El Hadj M’hamed El Anka : 

El Hadj Mohamed El Anka n’est pas le seul musicien de la famille. Au milieu des années 50, son fils se met également à la musique, avant de se consacrer au cinéma, et s’adresse au Maître dans une chanson nommée “Abi” (“mon père”), où il évoque l’abandon qu’il a eu à ressentir de sa part.

Ému et bouleversé, El Hadj décide de faire appel au parolier Kamel Hamadi, dont il appréciait les “issefra” (“poèmes” en berbère) pour répondre à son fils. “Mmi 3zizan”, l’une des rares chansons d’El Anka en kabyle, voit le jour pour l’occasion.

Écrit par vinyculture

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