Le Style Zino s’invite à Paris

Imaginez un monde où la mode n’existe pas ou si peu, où la haute couture consisterait à réinventer chaque année les mêmes pièces sans oser pousser aucune limite créative. Dans ce monde-là , s’élève Zino, audacieux ayant pour arme une paire de ciseaux lui permettant de  couper court à cette monotonie et présenter des créations qui se démarquent, qui clachent , font parler d’elles, tant c’est une bouffée d’oxygéne dans un paysage asphyxié.

Jeune algérien de 26 ans, c’est en étant tout jeune et en observant sa première et éternelle muse, sa maman, et plus particulièrement cette image d’une belle femme élancée sur ses talons portant une robe en liberty se maquillant, se coiffant, répétant ainsi des gestes très féminins qui fascine Zino et l’amène à reprendre cette gestuelle  en dessins, en mouvement d’étoffes…

Et c’est ainsi que sa passion pour la mode est né. Son rêve était de pouvoir habiller cette femme si féminine et sensuelle qui s’assume. Et après des études en design graphique  à l’école Nationale des Beaux-arts , et l’école de style Le Grand Chic, il se retrouve à créer ses propres œuvres, d’abord en styliste free-lance  puis à partir de 2010, sous sa propre maison de couture pour une clientèle privée.

Aujourd’hui Zino est à Paris pour préparer un D.U création de marque et collection  à l’école Mod’Art International et s’imprégner de la culture mode parisienne référence pour tout styliste qui se respecte.

Et en marge de ces études, Zino sera présent à l’Institut du Monde Arabe à partir de ce mois de Juin 2012 et ce jusqu’en septembre, pour représenter aux côtés d’autres artistes algériens, les créations des designers algériens dans différentes disciplines artistiques.

Zino présentera une série de tenues issues de ces dernières créations. Nous retenons une dominante noire et Or avec des jeux de transparence pour la touche sensuelle, une architecture des vêtements et notamment le travail des épaules  pour une allure glamour et féminine.

Et ce n’est pas tout, Zino nous prépare une surprise amazonienne on va dire … on  ne vous en dit pas plus…. Restez connectés.

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Crédit photo DAVID ARRAEZ