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Les ateliers du désert en exposition à Alger jusqu’au 13 mai

La résidence Dar Abdeltif a connu une soirée d’exception hier soir, jeudi 3 mai, avec le vernissage des ateliers du désert et ce, en présence de nombreux artistes.

Résultat d’une résidence de création de 5 jours organisée par l’espace culturel Vivarium il y a quelques semaines, les ateliers du désert réunissent les oeuvres de plusieurs artistes algériens, toutes disciplines confondues. D’Amel Zen à Myriam Zeggat en passant par Youss et Manel Drareni, la nouvelle génération d’artistes y côtoie l’ancienne garde avec la présence de Valentina Ghanem, Djamel Matari et Adlène Djeffal.

Chaque artiste exposant apporte une vision unique et propre du désert à travers ses oeuvres et ses performances, avec un rendu parfois troublant mais toujours fascinant. La photographe Khadidja Markermal s’est ainsi intéressée à la résilience et le lien entre la vie et la mort. Son installation sonore suit le travailleur du laveur de morts (“ghessal”), tandis que ses photos jouent également sur la disparition avec des dunes éphèmeres et la neige au Sahara.

Manel Drareni, à qui l’on doit le projet de recyclage 5 Art, s’est pour sa part intéressée à la légende du châmeau. Ce dernier aurait la faculté de retrouver la source de laquelle sa mère s’est abreuvée juste après sa naissance. La métaphore qu’elle a voulu mettre en exergue au travers de son installation est l’importance pour l’Homme de revenir aux sources, loin d’un quotidien monotone et répétitif.

Nommée ”Sirroco”, la mini-exposition présentée par l’artiste Valentina Ghanem est une dépiction parfaite du quotidien des nomades et gens du désert, à travers les rituels qui leur sont propres, tels que la danse du bouclier ou la dégustation du thé. De son coté, Jamel Matari donne à voir une nouvelle perspective du Sahara et en particulier de son sable, qui, capturé de près, ressemble à des vagues. Cette exposition est accompagné d’un texte autour du désert, qui ne fait qu’exacerber la beauté des plans de Matari.

Aux cotés de ce beau monde, la bédéiste Myriam Zeggat s’est amusée à transposer l’oeuvre du Petit Prince d’Antoine de St-Exupèry dans le désert, en y apportant un grain de folie. En plus d’une performance dansée accompagnée au chant par Amel Zen, Yasmine Bourouila a pour sa part produit un roman graphique au format innovant.

Tout ce beau monde et cette riche production d’idées est à découvrir jusqu’au 13 mai prochain, tous les jours hormis les vendredis, à Dar Abdeltif (El Hamma) de 10h à 18h, avec des performances surprises à la clé.

Écrit par vinyculture

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