Au 22, rue Réda Houhou, se trouve un magasin de jeux vidéo nommé Playmania. La notoriété de cette boutique s’est faite par le biais d’un bouche à oreille extraordinaire qui sévit dans les écoles primaires, collèges et lycées algérois. Quelle est l’histoire de sa fondation ? Qu’est-ce qui fait sa réputation ? Pourquoi cet engouement ? Vinyculture est allé chercher toutes les réponses chez ses pères fondateurs.
L’avant-Playmania :
Que faisiez-vous avant l’aventure Playmania ?
Avant d’ouvrir la boutique [playmania], mon frère et mon cousin tenaient une salle de jeux (Cyber) à la rue Burdeau, qui s’appelait Game Zone. C’était dans les années 2000 au temps où les matchs d’ISS et ensuite de PES faisaient fureur chez les jeunes. Je ne faisais pas partie de ce business à proprement parler, mais je les aidais quand il le fallait, j’étais présent.
Le local se situe un peu plus loin que le fameux pont du Telemly, qui fait tant parler de lui ces temps derniers [référence à la polémique du pont des amoureux et des cadenas], et plus exactement sous la passerelle au bout du Boulevard Mohamed 5.
Pourquoi avoir changé d’activité ?
L’affaire avait duré quelques années jusqu’à ce qu’un concours de circonstances mette fin à l’aventure. D’abord, l’activité était de moins en moins rentable, la fréquentation de moins en moins bonne et il y a eu aussi les problèmes de voisinages.
En effet, quand vous êtes dans ce secteur, votre cible est l’enfant et surtout l’adolescent. Du coup, ça causait pas mal de bruits, d’agitations et souvent un langage pas très poli se faisait entendre avec la mauvaise fréquentation, finissant parfois par quelques bagarres comment on en voit dans les collèges.
Tout cela conjugué à une grande fatigue qui se ressentait, nous a poussés à réfléchir à quelque chose d’autre, tout en restant dans le monde du jeu vidéo, qui était, est et reste notre passion première. La solution trouvée, c’est le Playmania que vous connaissez et cette fois, j’en faisais pleinement partie.
Création de Playmania :
Qui est derrière la création de Playmania ?
C’est mon frère et moi-même [Mounir Mokhtari et Rafik Mokhtari] qui avons créé Playmania en 2006, pour un lancement effectué le 15 juin de la même année.
Je tiens d’ailleurs à saisir cette occasion afin de saluer et vivement remercier Anis Hammad, un ami cher qui nous a prêté main forte à l’époque, que nous considérons comme co-fondateur tant sa présence et sa sollicitude étaient précieuses. Nous lui rendons un grand hommage et nous lui sommes très reconnaissants.
Et dites-vous que le titre « Playmania » n’a été inspiré de nul part. Il nous est venu spontanément, nous a plu et nous l’avons adopté. Par la suite, on a vu que des enseignes étrangères portaient le même nom, en Espagne par exemple, mais c’était totalement fortuit.
Étiez-vous confiant au moment de vous consacrer au projet ?
Pour être tout à fait franc avec vous, nous avions lancé le projet sans avoir de garantie, ni de certitudes. Nous ne savions pas si ça allait marcher où non, nous renvoyant à la case départ. Nous voulions faire quelque chose de nouveau, c’était certain, et l’idée d’un Game Shop nous a séduits.
Rappelons qu’à l’époque, les magasins de jeux vidéo n’étaient pas aussi présents qu’aujourd’hui. Nous étions parmi les premiers à se lancer dans les environs, le risque était bel et bien présent.
La preuve en est le premier mois de lancement proprement catastrophique, nous faisions tellement peu d’argent que l’abandon et la fermeture avaient été sérieusement envisagés.
Playmania a failli ne jamais devenir ce qu’il est aujourd’hui.
Qu’est-ce qui a sauvé Playmania ?
Ce qui nous a sauvés ? La persévérance et surtout, la fin des examens scolaires. Avec du recul, on voit bien qu’on a commis une grosse erreur en ouvrant en juin.
On sait que cette période est celle des examens finaux. Nos clients potentiels n’étaient donc pas occupés à se procurer des jeux pour se divertir, mais à se consacrer à leurs études, ce qui a résulté par un début chaotique qui a failli mal se finir.
Heureusement, le vent a tourné, les enfants sont sortisen vacances et les ventes ont commencé à décoller suivant une courbe ascendante, et c’est encore le cas jusqu’aujourd’hui hamdoullah.
Le moteur de cette ascension est principalement le fort bouche-à-oreille positif qu’on a connu et qu’on connait toujours, puisque Playmania est connu même en dehors du centre [d’Alger].
L’évolution de Playmania :
Comment la boutique a-t-elle évolué ?
Nous avions investi le 22 rue Reda Houhou et nous vendions à l’époque exclusivement des consoles et des jeux sur plateforme PC, PS2 et même PSOne.
Deux années plus tard, la phase de diversification est arrivée. Sous l’impulsion de Khaled « Rougi » et de Farah Hachi, deux habitués qu’on connaissait bien, on s’est ouvert au monde des Mangas japonais et à proposer des animés, à importer des figurines et toutes sortes de goodies connexes (pins, badges, cosplay, accessoires…etc).
Nous les remercions eux aussi de nous avoir mis dans cette voix vu le succès qu’on a rencontrés.
Les apparences ne le laissent pas croire mais le Manga est assez populaire chez les jeunes. Pourtant, l’offre n’est vraiment pas à la hauteur de la demande. Ce que nous faisons depuis 2008, c’est justement essayer de couvrir le maximum de demandes et en faire notre point de distinction par rapport aux concurrents.
Nous avons notre clientèle qui sait où aller si elle veut tel animé, voir si telle figurine est disponible ou désire simplement acquérir des accessoires de Naruto, One Piece ou Bleach.
Aujourd’hui, après sept ans d’activité, on a de tout : jeux, consoles, animés, figurines, accessoires. On fait de la réparation de consoles, on les flash, on les puce, le geek algérois a de forte chance de trouver son bonheur chez nous.
Décrivez-nous une journée type dans votre enseigne.
À vrai dire, il n’y a pas qu’un seul type de journée, Il y en a deux. Un pour la saison morte et un pour la saison active. Le printemps par exemple est très mauvais pour les affaires puisque proche des périodes d’examens. En revanche, la fin d’année est très chargée, que ce soit en sortie de jeux ou en affluence.
En conséquence, on profite quand il n’y a pas trop de monde pour avancer dans la gravure de jeux, les téléchargements et les impressions, pour alors se consacrer entièrement au client une fois celui-ci chez nous.
Les moments les plus éprouvants sont ceux qui vous font tomber dessus une grande charge de travail logistique en même temps qu’un monde fou dont il faut s’occuper.
Les dangers qui guettent Playmania :
Rencontrez-vous beaucoup de problèmes ?
Sincèrement, on est chanceux de côté-là. Mis-à-part les soucis de retours pour des jeux mal gravés ou des problèmes de timing au niveau des réparations de machines, on ne souffre pas beaucoup de ça.
Pas même avec la concurrence ?
Encore moins de la concurrence ! Je ne vous cache pas qu’il est possible qu’on ne s’entende pas avec tel ou tel concurrent, mais cela ne veut pas dire que nous nous faisons la guerre, bien au contraire. Combien de fois j’ai redirigé une personne vers un autre magasin lorsque je n’ai pas pu subvenir à sa demande. Combien de fois nous avons prêté du matériel pour dépanner. Nous ne sommes pas des animaux entre nous. Chacun fait son business de son côté sans aller déranger l’autre.
La seule chose qu’il puisse y avoir, ce sont des cas où le proprio ne redirige pas l’acheteur. S’il ne possède pas le produit cherché, il ne va pas nécessairement lui montrer un autre établissement. Attitude dommageable, mais pas bien grave.
Vu que vous obtenez vos jeux via téléchargement, n’êtes-vous pas trop tributaire de la qualité de la connexion?
Vous savez, nous avons un abonnement Fawri à 1 Mo tout comme la majorité de ceux qui viennent chez-nous. Nous n’avons pas de super-connexion qui nous permette de télécharger des jeux en une heure. Toutefois, on n’en déplore aucune mauvaise conséquence.
Si demain, la connexion est coupée pendant une semaine, Playmania ne fermera pas ses portes, car Playmania ce n’est justement pas que les jeux, c’est aussi tout ce qui gravite autour du média et davantage. En plus des consoles et de leurs accessoires, nous avons tout un pan consacré aux animés et ce qui en découle comme on vous l’a dit. C’est là que se situe l’importance de la diversification, toujours avoir un pied sur lequel tomber en cas de pépin.
Que pensez-vous de l’avènement proche de la 3G en Algérie ? Représente-t-elle un danger pour votre commerce ? Ne craignez-vous pas que les jeunes se mettent à télécharger leurs jeux par eux-mêmes ?
Encore une fois, nous sommes au four et au moulin. Nous n’avons aucune crainte en ce qui concerne la propagation du haut débit. Si le client lambda a une connexion à 20 Mo, nous l’aurons aussi, ce qui rééquilibre l’équation et la rend identique à l’actuelle.
Sachez que ceux qui savent se débrouiller pour télécharger chez eux ne viennent déjà plus chez-nous. Nous ne basons pas notre commerce sur cette frange de la population.
Puisque vous prétendez n’avoir peur de rien, c’est que vous devez avoir une botte secrète. Quelle est la recette de votre potion magique ?
Accueil. Serviabilité. Honnêteté. Voilà le Nindo de Playmania, nos trois règles immuables. Chez nous, le client est un ami avec lequel on ne fait pas que gagner de l’argent.
Bien sûr, il y a la composante économique, mais cela n’empêche pas de discuter des nouveautés présentes ou à venir, de l’actualité, des trucs et astuces qui peuvent n’avoir aucun lien avec le jeu vidéo ou le Manga.
Je pense que si les playmaniacs, comme nous aimons à les appeler viennent nous voir, c’est qu’ils savent qu’on ne le prend pas pour des vaches à lait. C’est un peu notre marque de fabrique.
Quand on y pense bien, les jeux en rayon sont partout les mêmes et quasiment aux mêmes prix. Donc ce qui les fait nous choisir, c’est l’atmosphère chaleureuse qui règne ici, entre passionnés. Car ça aussi c’est primordial, on est passionnés parce qu’on fait et cela doit se ressentir. Ça ne peut faire que du bien au client.
Quels ont été les moments les plus forts ici à la boutique ?
Le dernier en date a été la sortie de GTA V. Un vrai phénomène qui a rassemblé un monde fou au magasin. Pour préparer la sortie, on a gravé plus de 500 DVD double-couche, deux DVD par jeu. Le tout a été vendu le lendemain et il a fallu en graver une série d’autres de nouveaux ! Chaque nouveau GTA créé lévènement. Avant, il y avait aussi la sortie de PES sur PS2 qui faisait des ravages, mais PES n’a plus autant la côte maintenant.
La face cachée administrative de Playmania :
Comment décidez-vous du prix des jeux ?
Si l’on prend le prix de vente d’un jeu Xbox 360 fixé à 200 Da le DVD double couche, il comprend toutes sortes de dépenses préalables. On doit amortir : le téléchargement, la gravure, l’impression, les boites, la location, les éventuels retours de marchandises, les réparations matérielles ou carrément le renouvellement du matériel, que ce soit pour les imprimantes qui sont les moins fiables, ou les tours de gravures.
Donc les gens qui croient qu’on se met plein les fouilles peuvent maintenant voir que le prix a d’abord pour objectif d’amortir les investissements, ensuite une partie rentre dans la poche, celle qui fait de cette activité un business rentable.
À combien estimez-vous le capital minimum nécessaire pour lancer un projet similaire aujourd’hui ?
Avec les tarifs et les besoins actuels, quelqu’un qui voudrait monter une boite dans ce créneau aurait besoin de mettre sur table au moins 200 millions de centimes pour réaliser quelque chose de bien, en toute légalité et location comprise.
Pour votre information, après déclaration et acquittement des différentes impositions, nous sommes reconnus par la loi en tant que commerce de jeux vidéo à part entière.
Au début, à leurs yeux, on était dans le matériel informatique, les ordinateurs et cie. Vers 2009, on a refait notre registre de commerce pour basculer vers la section jeux vidéo leur ayant expliqué en quoi consistait notre travail.
Votre équipe est constituée de combien de personnes et comment gérez-vous le recrutement ?
Alors, si je fais le compte on est dans les sept personnes. Il y a mon frère Mounir Mokhtari, le cousin Hichem Mokhtari qui travaille pour nous durant les vacances, Toumi Salim, Bousbaa Reda plus connu sous le nom de Lampard pour les habitués et enfin moi-même. Ceux que je viens de citer sont tous à la vente de jeux, de gravure et en contact direct avec le client et à son service. De l’autre côté du rideau, dans les coulisses, il y a Lyes, le flasheur de consoles et Karim, le réparateur.
Pour répondre à votre question sur le recrutement, je dois dire qu’on est déjà complet. Le dernier recrutement s’est fait il y a une année en embauchant Lampard, et depuis, nous ne voyons pas l’utilité d’être plus nombreux.
Pour autant, je ne décourage pas ceux qui désirent travailler un jour à Playmania de venir nous voir, on ne sait jamais. Du jour au lendemain, l’un de nous pourrait partir pour X raison, il faudrait donc le remplacer pour combler l’effectif. C’est juste que présentement, il n’est pas question de recruter.
Prévoyez-vous d’ouvrir d’autres magasins estampillés Playmania ailleurs ?
Aucun plan dans ce sens n’est prévu, pour une simple et bonne raison : préserver notre image. Si on ouvrait ailleurs, rien ne me dit que la qualité qu’on maintient ici sera gardée là-bas. Rien ne garantit que le travail fourni soit identique à celui qu’on fait ici. De même que les personnes qui y travailleraient, on ne peut pas être sûrs qu’ils aient en eux l’esprit Playmania. Dans ce cas, cela nuirait gravement à notre image et c’est une chose qu’on veut absolument éviter.
On reste dans notre coin, on est assez connus et à même de garantir aux gens un seuil de qualité constant, sans se disperser, sans penser à aller engranger plus de bénéfices.
Conclusion :
Envisagez-vous la fin de Playmania un jour ?
Non. Même quand nous n’aurons plus l’âge ou la possibilité de prendre en charge la responsabilité du magasin, nous embaucherons les gens qu’il faut pour prendre le relais, et nous veillerons au grain.
Tant que la fréquentation reste aussi agréable, que cette ambiance typique persiste, que l’entente entre nous et les clients perdure, Playmania continuera de vivre, même après le départ éventuel de ses fondateurs et vendeurs emblématiques.
Depuis plus de 7 ans d’existence, on a vu pas mal de monde évoluer et grandir. Nous connaissions certains encore célibataires, qui se mariaient puis revenaient à la boutique avec leurs enfants à qui ils achètent leurs premiers jeux.
Nous aussi, nous mûrissons, nous nous améliorons et continuons à aller de l’avant. Tout ceci ne risque pas de s’arrêter tant que cet esprit-là est préservé.
Un dernier mot pour les fans de Playmania ?
Je leur dirai, au nom de toute l’équipe, que ce sont eux qui nous donne la force de continuer. Certains pourraient penser que nous ne voulons que leur argent mais si c’était le cas, ça ferait longtemps qu’on aurait changé de créneau. On les remercie d’être aussi fidèles, aussi sympa et de nous accorder toutes leur confiance. Amis Playmaniacs, nous vous aimons !
Leurs jeux et consoles préférés :
Lors de l’interview, nous leur avons demandé quels étaient leurs jeux favoris et leurs consoles fétiches. Une chose s’est faite remarquée, leur penchant évident vers Sony. Tous ont ainsi cité l’une des trois consoles de salon Playstation en guise de console préférée.
Ça ne s’arrête pas là puisqu’au niveau des jeux cultes, c’est aussi des titres restés pendant longtemps des emblèmes des consoles Playstation qui ont été cités. On trouve quasi unanimement toute la saga des God of War, de Metal Gear Solid, de Gran Theft Auto et les derniers épisodes de FIFA, qui a pris la relève de PES dans leurs cœurs.
L’avis des clients :
Dans le but d’avoir des opinions d’un autre point de vue, nous avons abordé les jeunes clients aux abords de l’enseigne pour leur demander leur avis, s’ils étaient satisfait ou non. Voici quelques-uns d’entre eux :
-Sofiane, 16 ans, première année au lycée :
« Je m’adresse à Playmania pour la grande diversité d’animés et tout ce qui tourne autour comme accessoires. Je possède actuellement douze figurine de mangas, elles sont toutes de chez eux, je leur fais confiance. Y a aussi le fait qu’ils ne soient pas grincheux et ne paraissent pas de mauvaise humeur comme dans d’autres enseignes »
-Bashir, 21 ans, première année aux beaux-arts :
« ça fait des années que je fréquente le magasin, je n’ai été déçu qu’en de rares fois. Je discute souvent de jeux vidéo avec eux et parfois, ils me permettent de tester des jeux en avant-première. J’ai acheté ma Xbox 360 chez eux, elle est toujours fonctionnelle des années après »
-Smaïl, 33 ans, animateur radio :
« Ce qui est bien avec Playmania, c’est la disponibilité quasi immédiate des nouveaux jeux sortis en gravés. Par contre, pour ce qui est des jeux originaux, les prix restent trop élevés et pas que chez eux. Les magasins en général vendent TROP cher les jeux originaux. »
-Abdou (A8dou), Larbi (Drake), Mahyou (Tony), 21 ans chacun, étudiants et membres de la Team Venom, finaliste des qualifications de l’ESWC 2013 dans la discipline Call of Duty Black Ops 2 :
« On aime bien Playmania pour son côté “à jour”. Si vous voulez avoir un jeu qui vient de sortir, vous êtes certains de le trouver chez lui, peut-être même avant tout le monde. On sent aussi que ce sont des passionnés. Ok, ils sont commerçants et leur objectif est de faire rentrer de l’argent, mais le côté passionné est clairement présent, ce qui fait plaisir à voir, et marque clairement un point par rapport à d’autres magasins de jeux vidéo. Toutefois, on se permettra d’émettre une réserve : si les proprios nous lisent, baissez un peu le prix des manettes ! Voilà, ce sera tout (rires) »
Renseignements :
Magasin : Playmania. Spécialité : vente de jeux vidéos et de mangas. Adresse : 22 rue Reda Houhou, Alger. Ouverture : 9 h 30 voire 11 h selon les périodes. Fermeture : 21h30 23h selon les périodes. Numéro : 07 71 23 51 82 . Facebook : Playmania.
[divider]
Bonus : La Team Venom nous parle des qualifications à l’ESWC 2013 :
“Hors Call of Duty Black Ops II, tout était bien organisé, avec de bons prix à la clé. Malheureusement, ce n’est pas la même histoire pour Black Ops II. Cette discipline n’a été ajoutée qu’à la dernière minute, donc la préparation pour tout finaliser s’est faite “à l’arrache”. Il n’y avait pas assez de TV pour chaque membre d’une équipe, ce qui est la norme pourtant. Nous étions 40 participants rien que pour CoD : BO II. Certains ont même fait le déplacement depuis d’autre wilayas comme Oran.
Nous sommes parvenus jusqu’en finale, nous avons perdus le dernier match qui aurait pu nous qualifier. Notre deuxième place a été récompensée par une petite coupe à laquelle on a mis un autocollant Black Ops II. Pas très classe, d’autant plus que rien d’autre ne nous a été remis, alors que des autres disciplines ont eu droit à plusieurs prix”.
On espère donc que pour la prochaine édition de l’ESWC, le niveau d’organisation sera équivalent pour toutes les disciplines, et que tout puisse se passer dans les meilleures conditions.
je m’apelle pas bousbaa