Le Raï, genre musical lié à l’Algérie et à la culture algérienne, vient d’être inscrit officellement au patrimoine immatériel de l’UNESCO.
C’est l’organisme mondial itself qui l’a annoncé via les réseaux sociaux et son site web aujourd’hui. L’Algérie avait instruit la demande d’intégration du Raï au patrimoine mondial immatériel en 2020 avant de retirer sa demande puis de demander à nouveau.
Le Raï était aux côtés du couscous le point focal des autorités algériennes et ce, afin de préserver le patrimoine culturel et lui conférer une stature particulière.
Le Raï rejoint donc la chedda de Tlemcen, le couscous, l’Imzad et autres biens matériels ou immatériels algériens classés au patrimoine de l’humanité.
Longtemps décrié par l’élite du pays et l’ancienne générations pour des paroles jugées parfois trop “osées”, le genre musical est pourtant un succès public dès son apparition au début des années 80.
Le Raï : succès public et critique
Succès qui ne s’est pas démenti depuis près de 04 décennies avec une nouvelle génération d’artistes qui reprend aujourd’hui le flambeau de leurs illustres ainés. Souvent imité mais jamais égalé, le genre continue de se réinventer encore aujourd’hui avec entre autres des collaborations avec d’autres genres (gnawi, pop, rnb, rap…), avec même parfois des remix électro.
Avec la popularité toujours présente de Cheikha Rimitti, Djenia, Cheb Khaled ou encore Cheb Hasni, le Raï a encore de beaux jours devant lui.
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