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Spotlight musical : Mike Posner

Si vous nous aviez dit il y a quelque temps que Mike Posner passerait en boucle en 2016, on aurait bien ri. Mais nous voilà aujourd’hui à consacrer un spotlight musical à ce dernier, et les raisons vous sont détaillées ci-dessous.

Mike Posner n’est plus un lourdaud

Pour ceux qui s’en souviennent, Mike Posner c’est avant tout un tube, dans tout l’aspect ephèmere de celui-ci. “Cooler than me”, sorti en 2010, a trusté les charts et s’est fait une place au milieu des “Empire state of mind”, “Dog days are over” ou encore “F*** you”.

Il faut dire que le Monsieur, alors âgé de 22 ans, n’a pas grand chose à apporter à la table. “Cooler than me” est un autre hit préfabriqué sans profondeur, fait pour les pistes de nightclubs et durer un été. Ce qui est étonnant c’est que Mike Posner est aujourd’hui reconnu pour…sa prose.

Après son succès commercial, Mike Posner a sorti un album, passé inaperçu, avant de se consacrer à l’écriture de chansons pour d’autres. De Maroon 5 à Justin Bieber, certains des hits de ces 3 dernières années sont signés MP.

Mike Posner sait écrire

Cette période de quasi-anonymat a permis à Posner d’être dans l’introspection et se découvrir un style, loin des projecteurs. À la mi-2015, il sort “Alone, at night”, qui comme son intro l’indique, est un album “à écouter de préférence la nuit et seul(e)”. Les titres de l’album n’ont plus rien du flashy et de l’auto-tune de Cooler than me et révèle un artiste que son succès public a déprimé. Sur ces 12 pistes, il évoque ses échecs amoureux (“Not that simple”, “Iris”)), son statut de loser assumé (“I took a pill in Ibiza”), sa solitude et sa dépression (“Be as you are”, “Only God Knows) ainsi que sa transition vers l’écriture de chansons (“One hell of a song”).

Mike Posner est un loser et l’assume

“Alone, at night” donne à voir une facette de Mike Posner plus sombre et à découvrir une plume plus aiguisée. Les thématiques abordées, au-delà de l’habituel coeur brisé, peuvent toucher une génération qui partage ce syndrome de l’imposteur et a du mal à trouver sa place.



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L’ironie de cette résurrection loin des sons saturés vient du fait que l’album a attiré l’attention grâce à son…remix électro. Chaque titre de l’album a eu droit à une version plus rythmée et l’un des titres, malgré ses paroles tristes, est aujourd’hui toujours au top du Billboard.

Si l’album remix plaira aux clubbeurs, l’original se suffit à lui-même et est une belle plateforme pour les émotions en vrac de son auteur. Au final, “alone, at night” est effectivement à écouter “la nuit, seul(e)” mais il est surtout à écouter.

Écrit par vinyculture

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