Le ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique, ainsi que celui de la Culture, se sont mis d’accord pour promulguer l’Université d’Alger au rang de monument historique.
Cette cooptation, initiative portée à cœur par les doyens de la faculté, confère une stature plus prestigieuse à l’édifice universitaire et s’inscrit dans le spectre d’action politique culturelle qui oeuvre sur le recensement des sites historiques et archéologiques sur le territoire national.
La distinction n’est d’ailleurs pas tant une affaire d’octroyer un rang supérieur à l’établissement, mais plus à obtenir sa restauration, assurer sa préservation et garantir la conservation de sa précieuse documentation scientifique, par tous les moyens étatiques disponibles.
La doyenne des universités d’Algérie (1909), la “fac-centrale” pour les intimes, confirme donc son importance historique et le patrimoine précieux qu’elle représente, elle qui a couronné de diplômes de grands noms, comme le président du – GPRA – , Benyoucef Benkhedda, dont elle porte aujourd’hui le nom officiel.
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