La 5ème édition du Festival International de la Bande Dessinée d’Alger (FIBDA) aura lieu du 6 au 13 Octobre prochain avec un programme bien riche.
L’an passé, de jeunes créateurs avaient présenté “Monstres” un album collectif autour des peurs. Cette année, et après 6 semaines de formation, on n’aura pas droit à un, mais à deux albums collectifs intitulés “Waratha” (Héritiers) créés par 22 jeunes talents d’une moyenne d’âge de 20 ans.
En plus des albums Waratha, D’autres jeunes créateurs issus des « Monstres » feront leurs premiers pas en tant qu’auteurs à part entière avec trois albums : “Broderies Pour Un Hold-up“, “Les Racines de Sable” et “Vêpres Algériennes“. Le tout aux éditons Dalimen, et présentés en exclusivité au FIBDA 2012. Cela donnera donc 5 Albums, en 50 jours de formation, pour fêter 50 ans d’indépendance !
Un concours d’affiches pour le festival a aussi été organisé sous le thème de “Algérie, 50 bulles“, ce sont près de 57 affiches qui ont été envoyées. Vous pouvez voir l’affiche qui l’a remporté dans notre article.
1000 Mètres carrés seront réservés à une exposition spéciale “50 ans de BD Algérienne” au Fibda, sachant que l’an prochain, l’Algérie sera à l’honneur au festival d’Angoulême avec 200 mètres carrés réservés pour un stand spécial.
De plus, Maximilien LeRoy présentera, lors du Fibda, une BD spéciale pour le cinquantenaire d’indépendance de l’Algérie.
Des hommages seront aussi rendus aux pionniers de la BD et de l’animation en Algérie.
Une nouveauté s’ajoute à cette édition, ce sont des ateliers de formations pour la jeunesse d’Adrar organisés, pour la première fois pendant le festival. Ces ateliers s’étaleront sur trois jours, et seront animés par des professionnels de différents pays.
Ce n’est pas tout, puisque des rencontres et conférences seront aussi au programme, dont on cite le cycle « BD miroir de l’histoire ». Une conférence qui a pour but de démontrer qu’outre les essais, les romans, les documentaires et les fictions, la bande dessinée joue aussi un rôle important dans la transmission de la mémoire. Grâce à sa capacité de matérialiser des faits et des scènes historiques, elle facilite la mémorisation. Contrairement à la télévision, Internet ou aux jeux vidéo, la BD permet de faire un arrêt sur image pour prendre le temps de la comprendre.
Cette conférence se déclinera en plusieurs rencontres avec plusieurs auteurs:
Les tatouages de l’histoire : Jacques Ferrandez /Laurent Galandon
Transcender des silences : Morvandiau
L’autre c’est moi : Geo Sipp/Pascal Génot
Paris meurtrier : Samia Messaoudi/ Moustapha Harzoun/Alain et Désirée Frappier
Représentation de la guerre de libération dans la BD : Lazhari Labter
Jeunes regards sur la guerre : Mammeria Zoubeida/ Etienne Schréder/Les jeunes auteurs (Monstres et Waratha)
L’humour témoin de l’Histoire : Azouz Begag et Djilali Difali
Source infos: Bdalger.net
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