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Au programme des Rencontres Méditerannée Afrique des jeunes écrivaines

Les 1ères Rencontres Annuelles Méditerannée Afrique des Jeunes Ecrivaines (RAMAJE) aura lieu les 1er et 2 septembre à Alger au niveau de la Bibliothèque Nationale d’El Hamma. Avec plus de 40 écrivaines présentes, l’événement, dont c’est la première mouture, promet de décortiquer le monde de la littérature féminine d’aujourd’hui.

Ci-dessous est détaillé le programme de la manifestation, entre débats, ateliers, rencontres et autres ventes-dédicaces prévus.

1er septembre 2018

9h-10 : Accueil de Monsieur le Ministre de la Culture Azzedine Mihoubi

Inauguration de La grande librairie RAMAJE.

Présentation des écrivaines et de leurs ouvrages.

10h-10h30 : Allocutions de bienvenue de :

Du représentant du comité d’organisation des RAMAJE.

De Monsieur le Ministre de la Culture, Azzedine Mihoubi.

10h30-11h : Pause- café

11h-12h30 : Rencontre n°1 : Osons l’avenir !

Faïza Guène (invitée d’honneur) et une invitée surprise.

La rencontre abordera l’écriture, et les espoirs ou les possibles à entrevoir pour l’écrivaine algérienne.

12h30-13h30 : Pause-déjeuner

13h30-15h00 : Rencontre n°2 : Vivons la liberté !

Écrivaines :

Lynda Chouiten (Tizi-Ouzou), Selma Guettaf (France), Amal Bouchareb (Italie), Hiba Tayda, Neciba Atallah (Mascara), Meriem Skander (Constantine), Samia Bendris (Ferdjioua), Sarah Khelifa (Ksar el Boukhari), Hanane Bouraï (Boudjima), Lynda Handala (France), Malika Fecih (France), Noelka (Alger)

Multiplicité des voix, singularité de l’écriture, aspiration à la liberté (de penser, de rêver, d’imaginer…) : la littérature algérienne est portée par des écrivaines qui déclinent cette notion de différentes manières. Comment se traduit la liberté dans l’œuvre littéraire ? Est-elle une quête ou un idéal ? Quels sont les enjeux de l’écriture et comment trouvent-ils leur sens dans cette notion ?

15h-15h30 : Pause-café

15h30-17h : Rencontre n°3 : Traduire sans trahir 

Traductrices, éditrices et écrivaines :

Sandra Triki(Annaba), Hanin Omar (Jordanie) Amel Bouchareb (Italie) Yasmina Brihoum (Alger), Rabia Djelti (Alger) Nouara Houcine(Alger), Mounira Saad Khelkhal (Constantine), Samira Bendris (Alger), Asia Baz (Alger), Malika Selma Challal (Alger).

L’avenir de la littérature est dans la traduction. Les femmes sont-elles lésées dans ce domaine ? Qu’est ce qui préside à la traduction d’une œuvre littéraire ? Des écrivaines et des traductrices relateront leurs expériences d’écriture et de traduction.

2 septembre 2018

9h00-10h00 : Rencontre 4 : Éditons les femmes !

Éditrices et libraires :

Fatiha Soal, librairie Kalimat (Alger), Meriem Merdaci, éditions Champ Libre (Constantine).Naïma Beldjoudi, éditions El Kalima (Alger). Asia Baz, éditions Anep (Alger). Mina Talbi, librairie Chaïb Dzaïr, Samira Bendris, éditions El Ibriz (Alger). Samia Zennadi, éditions APIC (Alger). Dalila Nedjem, éditions Dalimen (Alger).Nouara Hocine, éditions ENAG (Alger). Assia Ali Moussa, éditions MIM (Alger). Nadia Sebkhi, magazine LivrEscQ (Alger). Selma Malika Challal, éditions Média-Index (Alger). Nora Bouzida, éditions Samar. (Alger)

Les femmes dans l’édition : Comment encourager les talents et reconnaître les nouvelles plumes ?

Des éditrices débattront de leurs difficultés et de celles de leurs auteures en général : parité, censure et autocensure, sexisme ; ainsi que des problèmes de distribution et de diffusion.

10h-10h30 : Pause café

11h00-12h30 :Rencontre 5 : Parlons d’écriture  !

Écrivaines :

Amina Chikh (Alger), Lynda Koudache (Ait Boumehdi/Ouacif), Fouzia Saifeddine (Sétif), Ouarda Cherifi Baaziz (Tizi-Ouzou), Akila Kadaoui (Hassi-Mefsoukh), Djamila Talbaoui (Bechar), Saliha Laradji (Sidi Bel-Abbès), Malika Rafae (Alger),  Naima Guerziz (France), Nadia Sebkhi (Alger), Lynda-Nawel Tebbani (France), Amira-Géhanne Khalfallah (Casablanca)

A la lumière de leurs expériences littéraires, les participantes à cette rencontre aborderont la manière dont elles vivent l’écriture : Qu’est ce qui précède et qu’est ce qui suit l’acte d’écrire ? Comment se décline le « je » ? La langue d’écriture est-elle un choix raisonné, pratique ou politique ?

Programme des ateliers

1er septembre 2018 

13h30-15h00 : Atelier 1 

Place de la littérature algérienne de l’ailleurs dans le programme universitaire algérien : quel avenir pour ces auteures dans leurs pays d’origine ?

Faïza Guène rencontrera des universitaires pour créer un lien avec le monde de la recherche, discuter de la possibilité de mise en place de journées d’étude, et échanger autour de ses œuvres.

15h30-16h30 : Théâtre.

Représentation théâtrale organisée en collaboration avec l’UNFPA (Fonds des Nations Unies pour la population).

Le groupe des éducateurs pairs en santé de la reproduction et bien-être des jeunes est un groupe composé de bénévoles indépendants et de jeunes actifs dans des associations qui touchent aux questions des jeunes, les comportements sains et les droits de la femme. Ce groupe a choisi de construire sur ce qu’il y a de positif, sur un espoir de complicité et d’entente, et sur la construction au lieu de la punition et le blâme.

2 septembre 2018 

9h00-10h30 : Atelier 2 : Écrivez, c’est filmé !

Réalisatrices et scénaristes :

Faïza Guène, Malika Laïchour, Yasmine Chouikh, Ghania Seddik, Houria Khadir, Amira-Géhanne Khalfallah, Malika Madi

L’écriture du scénario et l’adaptation cinématographique : les femmes dans le cinéma algérien. 

Pourquoi aucun roman d’une écrivaine algérienne n’a jamais été porté à l’écran ?

11h00-12h30: Atelier 3 : Écrivons en amazigh !

Lynda Koudache, première romancière algérienne en langue amazighe, et lauréate du prix Assia Djebbar 2016.

Parle-t-on de littérature amazighe ou de littérature d’expression amazighe ? Quelle est sa place dans la littérature algérienne ?

Écriture de la langue amazighe dans le roman algérien : atelier d’écriture présidé par Lynda Koudache.

***Les personnes désirant participer à cet atelier devront s’inscrire la matinée auprès des organisateurs. (Nombre de places limitées).

13h30-15h00 : Atelier 4 : Sauvez les bulles !

Éditrices et autrices :

Dalila Nedjem (Alger), Nouara Houcine (Alger), Bouchra Mokhtari (Oran), Nawel Louerrad (Alger), Delou, Une mangaka.

Les autrices feront le constat de la situation du neuvième art en Algérie et du manque d’enthousiasme des éditeurs pour la bande dessinée.

Écrit par vinyculture

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