Nejla Bencheikh
La quête de l’Algérie pour la reconnaissance et l’authentification de son patrimoine se poursuit et s’avère fructueuse suite à la dernière nouvelle publiée le 4 décembre 2024 par l’UNESCO concernant l’intégration officielle de la Gandoura et la Melhfa dans le patrimoine immatériel.
C’est grâce à un travail de recherche minutieux et approfondi mené par des académiciens, des chercheurs, des artisans et des associations culturelles que l’Algérie à déposé le dossier de classification sur le «Costume féminin de cérémonies dans le grand Est algérien : savoirs et savoir-faire associés à la confection et à la parure de la gandoura et de la melhfa» le 31 mars 2023 pour la liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité.
Dans l’Est algérien, les femmes portent la Gandoura et la Melhfa lors de cérémonies et d’événements festifs. La Gandoura se compose d’une tunique longue et ample, souvent ornée de broderies et de motifs colorés. Quant à la Melhfa, il s’agit d’un voile léger en tissu que les femmes portent sur la tête et autour du corps.
L’Algérie partage un autre succès avec 16 pays arabes pour un dossier commun visant la reconnaissance du henné en tant que patrimoine immatériel.
Traditionnellement, on accompagne souvent l’application de henné de chants ou de contes. Utilisé au Moyen-Orient, en Afrique du nord, mais aussi en Asie du Sud.
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