Le collectif d’artistes du Box 24 a tenu à célébrer à sa manière le cinquantenaire de l’indépendance : une rencontre autour d’œuvres exposées a eu lieu le 04 juillet dernier dans une excellente ambiance. Sortant du cliché habituel des célébrations, les pièces présentées se sont voulus interrogatives, interpellant le public sur ces 50 années passées et rappelant que finalement N’50iw ( nssikantiw ) .
Celle qui retiendra notre attention est sans aucun doute l’installation vidéo de l’artiste Sofiane Zouggar, intitulée “Time Machine” où se superposent des cubes qui nous font revivre certaines images et souvenirs parfois tragiques qui ont fait l’Algérie de ces cinquante dernières années, formant au final l’histoire de la patrie. Comme le souligne Sofiane : “L’histoire est un outil d’appréhension du monde qui devrait nous apprendre à vivre le présent et à comprendre l’avenir. Quelle serait son utilité sinon ? “
L’artiste Rym Mokhtari explore le thème du Jardin du “Tab djnanna” et nous propose de prendre nos sécateurs pour refaire notre jardin “couper avec optimisme” comme elle le dit si bien; être à cheval sur les mauvaises herbes et voir pousser de nouvelles cultures, redonner vie à cet espace en quelque sorte dans une action continue.
Les travaux de l’atelier “Médias : Détournement et récupération” qui a eu lieu fin mai et animé par Mourad Krinah avec la participation des étudiants des Beaux-arts en l’occurrence : Mehdi Ghiat, Kamel Maho, Redwane Anser, Walid Bouchouchi, Lalla Meriem et Rym Mokhtari ont été exposés.
L’objectif de l’atelier étant de mener une réflexion sur les images véhiculées par les mass médias et de leur influence sur notre comportement. Ces flux d’images ont été récupérés au cours de l’atelier pour subir un détournement leur permettant de porter un message autre que celui voulu (critique, dérision, etc.).
Nous remarquons ainsi le détournement de la célèbre affiche de Barack Obama faite par Shepard Fairey, à une image plus locale ou la wharolisation si je puis dire de la madone de Bentalha.
On retient de cette rencontre beaucoup d’énergie, de bonne humeur et de messages forts pour marquer ce cinquantenaire et continuer le chemin.
Tant qu’il y a de l’art, y a de l’espoir !
franchement des initives qui te donne de l’espoir,ce collectif que je suis de tres pret est tres activf et il faut absolument l’encourager…
C’est une nouvelle génération issue des écoles d’Arts à l’échelle du territoire national qui est entrain d’évoluée avec sa propre manière de penser son expression plastique,qui mériterait une écoute sérieuse de la part des pouvoirs publics avec démocratie bien sur et leur donner les moyens pour valoriser notre art chez nous puis sur la scène internationale.