Ce jeudi 09 mai, Sénac était là! Présent en chacune des personnes qui sont venues, nombreuses, assister à la conférence donnée par Monsieur Hamid Nacer Khodja, écrivain et Maitre de conférence à l’université de Djelfa et ayant consacré des ouvrages ainsi que sa thèse de doctorat à cet homme, ce poète, ses œuvres et son engagement.
“Poétique et politique dans l’œuvre de Jean Sénac” s’est voulue être une pause obligée pour marquer cette année. Quarante ans déjà que cet homme a disparu mais qui nous a, cependant, semblé si présent ce jour là auprès d’une génération qui n’est pas forcément la nôtre; mais davantage celle de nos aînés.
M. Naceur Khodja a repris, en si peu de temps si l’on considère tout ce que Sénac a apporté à la culture algérienne et à la révolution, les principales étapes de sa vie, son itinéraire et ses actions. C’est avec une passion certaine qu’il nous emporta dans cet environnement sénaquien – oserais-je dire – emplis de passion, d’amour, de lutte, d’engagement, de combat et de construction d’une identité algérienne pure et simple.
L’Algérie revient à chaque détour de phrase, d’action, de mots transcris sur une page blanche. Sénac était inconditionnellement Algérien, totalement, jusqu’au bout, sans aucune retenue.
L’assistance et M. Naceur Khodja, lui même, déplorent le peu d’intérêt de notre jeunesse à cette figure marquante de la littérature algérienne d’expression française; faut il d’abord que cette jeunesse ait croisé sur son chemin les traces de cet homme de part ses œuvres ou ses actions.
Nous pouvons rassurer M. Naceur Khodja en lui disant que des jeunes ont utilisé des réseaux sociaux en créant une page facebook intitulée 2013 / L’année underground Jean Sénac et consacrée à cet homme là. Des documents inédits sont publiés dans l’objectif de rendre cette figure publique, qu’elle puisse ainsi s’inscrire dans notre mémoire commune.
Notons que lors de la conférence, la sortie prochaine de deux ouvrages inédits de poèmes et de textes critiques de Sénac en Algérie et en France a été annoncée, à l’occasion du quarantième anniversaire de sa mort.
Bravo, Yasmine! Et j’attends toujours vos questions.