C’est en juin que l’Institut français d’Algérie a lancé pour la première fois un concours autour de la nouvelle fantastique avec pour thématique d’écriture “Noces”. Destinée aux écrivains en herbe, l’initiative de l’IFA a attiré beaucoup de participants.
Après plusieurs mois d’attente, les 10 lauréats de cette première mouture sont désormais connus. Et c’est la jeune auteure Assia Bougherra, originaire de Constantine, qui décroche la première place. Elle repart avec une récompense d’une valeur de 200 000 DA offert par la BNP Paribas. Elle sera par ailleurs éditée par Média Plus tout en ayant un accompagnement dans son écriture.
Les 9 autres lauréats seront eux aussi édités par Média Plus et bénéficieront d’un suivi et d’un accompagnement personnalisé à l’écriture.
La liste des 10 lauréats ci-dessous :
1. Assia Bougherra, Constantine, « Conte insolite et noces fantastiques »,
2. Leïla Rym Mellal, Alger, « Robe blanche pour une semaine noire »,
3. Mohamed Elkeurti, Mascara, « Le costume »,
4. Yasmine Zoubida Tabti, Alger, « Convoler anachronique »,
5. Ryma Bendakir, Alger, « Des noces maudites »,
6. Zouhair Guermouche, Oran, « Au nom de la rose »,
7. Asma Senouci, Oran, « Tonios et demi-lune »,
8. Ouardia Chabi, Tizi-Ouzou, « Noces funèbres »,
9. Yacine Zerkoun, Oran, « Les noces de Myriam »,
10. Hamza Amel, Douaouda, « Vingt-quatre heures de noces ».
Les organisateurs de ce prix ont changé leur fusil d’épaule en cours de route. En effet au départ ils avaient bien établi la distinction entre le récit fantastique et le conte merveilleux, deux genres littéraires ayant chacun ses codes bien précis; par la suite on a pu lire sur le site de l’Institut Français des considérations démontrant une confusion entre les deux et un appel à la “fantasy” et à la féérie, qui n’ont rien à voir avec le récit fantastique.
Ensuite, après avoir sélectionné 22 auteurs sur les 111 participants, les organisateurs leur ont demandé leur âge, donc après coup, ce qui laisse supposer une élimination automatique par l’âge. Même si l’aspiration affichée des organisateurs était de découvrir des “jeunes” talents, aucune limite d’âge n’était mentionnée dans le règlement du concours, ce qui aurait évité aux “vieux” de s’embarquer dans l’aventure.
Enfin, je me demande pourquoi les neuf autres lauréats ne gagnent absolument rien: au Maroc existe un concours du même genre ( polar) et l’ensemble des lauréats reçoit un lot de livres.
Où peut-on lire des merveilles? 🙂