Série à voir : The Good Place

C’est officiel ! Le premier ministre Abdelaziz Djerad a appelé les Algériens au confinement et à ne sortir qu’en cas d’extrême nécessité. Et comme nous ne voulons pas que l’ennui vous tue, nous vous faisons découvrir une série chère à nos cœurs : The Good Place.

Difficile d’expliquer The Good Place tant cette série qui affiche 4 saisons au compteur est unique en son genre. Preuve en est avec le synopsis : Eleanor Shellstrop est morte. Elle se retrouve comme toutes les personnes exceptionnelles dans “The Good Place” (le bon endroit) et est guidée par Micheal, l’architecte des lieux. Seul souci, Eleanor Shellstrop n’était pas une bonne personne sur Terre.

Ce synopsis pourrait en rebuter certains en faisant penser à une série qui s’attaque aux religions ou au concept de l’au-delà. Mais il n’en est rien !

The Good Place a de très solides arguments pour elle, parmi lesquels the one & only Kirsten Bell. La voix d’Anna dans Frozen et la mythique Veronica Mars donne ses traits à Eleanor Shellstrop et c’est probablement l’une de ses meilleures performances d’actrice. A ses cotés, on retrouve Ted Danson, acteur qui n’est plus à présenter et qui s’essaye à un registre spécial.

The Good place is the good stuff !

Mais au-delà des visages qui font the Good Place, les auteurs de cette série ne sont pas en reste. Micheal Schur est en effet derrière cette production. Si ce nom ne vous dit rien, c’est que vous n’avez pas dû faire attention aux génériques de “The Office”, “Brooklyn Nine Nine”, “Parks & Recreation” et autres de ses séries à succès.

Enfin, sur les quatre saisons de cette sitcom pas comme les autres (prière de tenir jusqu’à la fin de la première saison pour comprendre), l’élément qui revient inlassablement n’est pas la religion mais la philosophie et l’éthique. À travers le personnage de Chidi, professeur d’éthique, on nous donne ainsi à explorer les différents courants philosophiques, ce qui nous pousse à remettre en cause les notions du bien et du mal.

L’humour de la série est aux petits oignons et permet de nous attacher à chaque personnage, malgré leurs défauts. Les guest stars, de l’excellente Maya Rudolph à Adam Scott en passant par Jason Matzoukas, apportent un plus à une série qui assume son coté décalé.

The Good Place est à nos yeux la meilleure sitcom des cinq dernières années (here, we said it!) et cela serait dommage de rater un bijou tel que celui-ci.

A noter que pour les lecteurs ayant accès à un compte Netflix à partir de l’Algérie, les deux premières saisons y sont disponibles.