De la lévitation de la caméra (Réalisation)
La réalisation de Johnson d’ailleurs, parlons-en. Le cinéaste derrière la perle Looper ne se limite à rien, il ose et use de tout son pouvoir. Les décors utilisés pour le film, quand ils sont réels, sont absolument somptueux et contribuent à l’immersion dans le récit de bien belle manière. La différence avec un épisode 7 trop numérisé se fait ressentir. Johnson se sert de sa caméra en outre même dans les passages les plus numérisés pour apporter une touche unique à l’univers. Les Derniers Jedi se permet donc d’avoir certains des plans les plus emblématiques de la saga.
Les effets visuels jouent d’ailleurs dans la même cour, il est rare de voir des fonds verts trop voyants et les personnages ou créatures en CGI. Il est souvent fait recours à des marionnettes et autres, le tout dans une optique de de crédibilité avec la trilogie originale. Même chose pour les vaisseaux utilisés dans le film, le Faucon Millenium a bien évidemment ses moments (obligatoires), mais sans jamais causer du tort au reste.
Ce qu’il y a à côté (Divers)
En définitif, il y a un humour assez gênant dans le long-métrage qui parasite certains moments forts. Concentrer les éléments humoristiques sur quelques personnages seulement, comme Finn dans l’épisode précédent, aurait été bien plus ingénieux. Certains diront qu’il s’agit de la patte Disney dans toute sa splendeur. Des créatures trop mignonnes créées pour être vendues en figurines, aux moments trop “légers” du film, la Mickey House est plus présente que jamais.
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