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L’Afrique se dote d’un Fonds pour la promotion de son cinéma

Lundi 19 Novembre à Tunis, le cinéma africain a franchi une étape significative sur la voie de la professionnalisation. En effet, en marge des Journées Cinématographiques de Carthage, la première pierre d’un édifice de taille a été posée : celle de la mise en place d’un Fonds Panafricain pour le Cinéma et l’Audiovisuel (FPCA).

Source image : http://www.francophonie.org/IMG/pdf/OIF-Depliant_FPCA-web.pdf

C’est en effet devant un parterre d’experts en Droit de différentes nationalités qu’a eu lieu la mise en place du cadre législatif et institutionnel du Fonds.

Le septième art africain se dote ainsi d’un organe qui assurera la transparence ainsi que la défense des droits d’auteurs et de tous les intervenants du monde du cinéma.

C’est le réalisateur tunisien Ferid Boughedir (Caméra d’Afrique, Halfaouine, l’enfant des terrasses) qui été désigné à la tête de l’organisme. À partir de son siège tunisois, il veillera ainsi sur les intérêts du cinéma du continent ainsi qu’à une meilleure mise en valeur de ses œuvres.

Pour rappel, le projet de création du Fonds Panafricain pour le Cinéma et l’Audiovisuel a été initié en 2010 sous l’impulsion de la Fédération Panafricaine des Cinéastes (FEPACI) et de l’Organisation Internationale de la Francophonie.

Plusieurs pays avaient dès lors annoncé leur soutien au projet : Burkina Faso, Burundi, République centrafricaine, République démocratique du Congo, Côte d’Ivoire, Gabon, Gambie, Madagascar, Maroc, Sénégal, Tchad et Tunisie.

De nombreuses organisations avaient par ailleurs appuyé l’idée d’un Fonds dès ses prémices. On pourra citer, entre autres : L’Association des réalisateurs professionnels algériens (ARPA), L’École de cinéma Blue Nile (Éthiopie), La Chambre nationale des producteurs de films (Maroc), L’Association des cinéastes tunisiens, ou encore l’Institut gabonais de l’image et du son (IGIS).

Soutenir financièrement la production de films, favoriser l’émergence de films africains, promouvoir la coopération Sud/Sud en privilégiant les complémentarités et la coopération interafricaines, ou encore favoriser la relève des talents africains : Voilà quelques-uns des axes sur lesquels le FPCA ambitionne de travailler.

Si le chantier est vaste, l’initiative n’en reste pas moins très prometteuse pour le septième art africain.

Source : TAP

Écrit par vinyculture

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